Alors qu’Overwatch 2 est dans la tourmente depuis son lancement, et peine à faire face à la concurrence que représentent certains jeux comme Marvel Rivals, Blizzard tente un dernier coup de poker pour relancer son jeu phare.
Le zénith, et la chute
En 2016, Overwatch s’imposait comme une révolution dans le monde des FPS multijoueurs. Son concept dynamique mettait en avant des affrontements en équipes sur des cartes colorées, où chaque héros possédait des capacités uniques. Rapidement, le jeu s’est hissé au sommet avec 7 millions de joueurs actifs par mois en 2017, un titre de “Jeu de l’année” et une Overwatch League qui attirait des millions de spectateurs.

Cependant, l’âge d’or n’a pas duré. Blizzard, l’éditeur du jeu, a accumulé les erreurs : manque de contenu, communication chaotique, équilibrage contesté, et surtout, un Overwatch 2 lancé avec des promesses qui n’ont jamais été tenues. Le mode PvE tant attendu a été abandonné, et la refonte censée relancer l’engouement a été un échec cuisant. Résultat ? Une hémorragie de joueurs et une communauté qui s’est sentie trahie.
Une ultime tentative
Face à cette situation critique, Blizzard tente un dernier coup de poker en 2025 avec une refonte majeure d’Overwatch 2. Parmi les changements annoncés :
- Le retour du 6v6, format emblématique de l’époque du premier Overwatch.
- Un mode compétitif inspiré de Valorant et Counter-Strike, intégrant des rounds et un système d’achat.
- Le retour des loot boxes, autrefois supprimées, mais désormais réintroduites.

Avec ces modifications, Blizzard espère ranimer l’intérêt des joueurs en s’inspirant des succès du moment. Mais cette tentative arrive-t-elle trop tard ?
Malgré ces efforts, la confiance de la communauté semble définitivement brisée. Blizzard a eu de nombreuses occasions de reconquérir ses joueurs, mais a systématiquement pris des décisions qui ont aggravé la situation. Pendant ce temps, la concurrence n’a pas attendu : en décembre dernier, Marvel Rivals est venu occuper l’espace laissé vacant, avec une formule similaire et un casting bien plus attrayant, mettant en scène des icônes comme Spider-Man, Wolverine ou encore Iron Man.

La question n’est donc plus de savoir si Overwatch 2 peut être sauvé, mais plutôt comment Blizzard en est arrivé là. Ce qui devait être une renaissance ressemble davantage à une tentative désespérée de maintenir un jeu à bout de souffle. Dans quelques années, Overwatch figurera sans doute parmi ces titres qui ont connu une ascension fulgurante avant de sombrer dans l’oubli.