La saga Avatar poursuit son odyssée sur Pandora avec un troisième chapitre très attendu : De Feu et de Cendres. James Cameron promet une expérience aussi grandiose qu’intime, mêlant prouesse visuelle, retour d’icônes et exploration du deuil.
Un film dense et remanié en dernière minute
Le cinéaste canadien a confirmé que ce nouvel opus durerait environ trois heures, une durée désormais signature de la franchise. À l’origine, le scénario ne prévoyait pas le retour du Toruk, la majestueuse créature ailée que Jake Sully avait domptée dans le premier film. Mais le réalisateur a fini par se raviser : “Je gardais ça pour un autre film, puis je me suis dit : non, il doit retrouver son oiseau. C’est son destin.”

Le réalisateur, qui aime comparer la durée de ses films à celle des séries binge-watchées, balaie d’un revers de main les critiques sur la longueur : “Je ne veux pas entendre quelqu’un se lamenter de la durée alors qu’il s’assoit et binge-watch une série pendant huit heures. [..] Franchement, laissez-moi tranquille, bordel. […] Voici le grand changement de paradigme social qui doit avoir lieu : vous pouvez vous lever et aller faire pipi”
En postproduction depuis deux ans, le film entre dans sa phase finale. Cameron insiste sur l’importance de la cohérence visuelle et sonore : “On est dans la finition des effets visuels, et on arrive vraiment au bout. J’ai revu le film, et c’est un sacré voyage.”

Une histoire marquée par le deuil et les émotions humaines
Au-delà des scènes d’action et du spectacle visuel, De Feu et de Cendres s’annonce comme le volet le plus émotionnel de la saga. Le film explorera les conséquences de la mort de Neteyam, le fils aîné de Jake et Neytiri, sur la famille Sully.
“Dans les films de super-héros, le deuil n’est jamais vraiment traité, parce que ça empêche de profiter de tous les trucs cool”, explique Cameron. “Moi, je veux que mes personnages soient vrais. Perdre un enfant est une chose inconcevable qu’on craint tous. Dans la vraie vie, ça met un couple à l’épreuve. Jake et Neytiri vont devoir affronter ça.”

Cette approche plus intime s’inscrit dans la volonté du réalisateur de donner une profondeur émotionnelle à son univers, tout en préservant la dimension mythologique et spectaculaire qui fait la force d’Avatar.
Entre le retour du Toruk Makto, la douleur du deuil et les nouveaux ennemis du peuple des Cendres, Avatar : De Feu et de Cendres promet de conjuguer émotion, action et spiritualité. Le film sortira le 17 décembre prochain au cinéma, invitant une fois encore le public à plonger dans les profondeurs visuelles et émotionnelles de Pandora.