Prévue pour débarquer sur Disney+ à partir du 13 août, la série Alien: Earth s’impose comme un tournant audacieux dans la mythologie de la célèbre franchise. Conçue par Noah Hawley, cette adaptation en série explore non seulement la terreur viscérale qui a bâti la renommée des Xénomorphes, mais aussi les enjeux philosophiques et sociétaux d’un monde au bord de l’effondrement technologique.
Un monde sous contrôle corporatiste
L’intrigue se déroule en 2120, sur une Terre désormais gouvernée par cinq méga-corporations : Prodigy, Weyland-Yutani, Lynch, Dynamic et Threshold. Dans cette société dystopique, les cyborgs et synthétiques vivent aux côtés des humains, mais une nouvelle révolution technologique vient tout bouleverser : l’apparition des hybrides, des androïdes dotés d’une conscience humaine.
Au cœur de cette avancée, un génie précoce, fondateur de Prodigy Corporation, présente Wendy, le premier prototype hybride. Cet événement marque le début d’une nouvelle ère… et d’un cauchemar éveillé, lorsque le crash d’un vaisseau de Weyland-Yutani sur Prodigy City réveille d’étranges formes de vie inconnues, inquiétantes, prédatrices.
Un hommage respectueux, une vision renouvelée
Au Comic-Con de San Diego, Noah Hawley et les membres du casting, dont Timothy Olyphant, Sydney Chandler, Alex Lawther, Samuel Blenkin et Babou Ceesay, ont offert un aperçu exclusif du premier épisode. L’accueil du public a été marqué par une excitation palpable : les Xénomorphes sont de retour, mais dans un cadre narratif profondément remanié.

“Le sentiment qu’on ne peut oublier après avoir vu le film Alien original, c’est la découverte du cycle de vie de cette créature, comment elle commence comme un œuf et finit en un Xénomorphe de 3 mètres de haut, et chaque étape est pire que la précédente.“, confie Hawley. Pour reproduire ce processus, il a donc conçu de nouvelles créatures énigmatiques, dont les origines, la biologie et les intentions sont volontairement troubles. Son envie est de raviver chez le spectateur cette répulsion primitive, presque génétique, ressentie lors de la découverte du cycle de vie des Xénomorphes dans le film de Ridley Scott.
Le projet se veut à la fois respectueux de l’héritage visuel de H.R. Giger et Ridley Scott, et libre dans sa réinvention. Le décor du vaisseau Maginot, par exemple, a été conçu selon les spécifications du Nostromo original, plongeant les acteurs dans une expérience quasi spirituelle : “Le temps s’effondre“, dit Hawley, “on ressent l’histoire du lieu“.

Mais la véritable force d’Alien: Earth réside dans son format sériel. Contrairement à un film limité par sa durée, la série s’étale sur huit épisodes, offrant à Hawley l’espace nécessaire pour creuser ses personnages. Loin de n’être qu’un festival d’effets horrifiques, la série accorde une place centrale à l’émotion, la tension psychologique et aux relations humaines.
Le 13 août, les deux premiers épisodes seront disponibles sur Disney+, avant un nouveau rendez-vous hebdomadaire chaque mardi. Alien: Earth promet un voyage intense au croisement de la science-fiction, de l’horreur et du drame humain, dans un univers où l’humanité doit faire face à l’inconnu… mais aussi à elle-même.