La rupture entre le Youtubeur Michou et la danseuse Elsa Bois fait grand bruit sur les réseaux sociaux. Mais au-delà de leur séparation, c’est le harcèlement qu’ils ont subi ces derniers mois qui soulève une vive indignation.
Un harcèlement constant sur les réseaux sociaux
Depuis des mois, Michou et Elsa Bois sont la cible de commentaires incessants sur les réseaux sociaux, notamment sur X (anciennement Twitter) et TikTok. Les internautes, souvent anonymes, scrutent leurs moindres faits et gestes et multiplient les accusations infondées. Elsa Bois a été particulièrement touchée, certains allant jusqu’à la qualifier de “sorcière” ou à propager des rumeurs infondées sur sa fidélité. Cette pression constante aurait joué un rôle dans leur rupture, comme l’a laissé entendre Michou lui-même.
Parmi les sources de ce harcèlement, un compte X en particulier se distingue : celui d’un utilisateur nommé Kobz, suivi par près de 30 000 personnes. Ce twittos s’est fait connaître pour ses publications récurrentes sur Michou et Elsa Bois, ainsi que sur d’autres personnalités comme SEB, Léna Situations ou encore Shay. Ses posts et vidéos, souvent fondés sur des théories infondées, alimentent le harcèlement subi par ces influenceurs.
Récemment, il a affirmé qu’Elsa Bois serait en couple avec le nageur Florent Manaudou, sur la base d’une image d’un sac supposément identique dans leurs stories respectives.
Or, cette “preuve” s’est avérée fausse : la photo du sac provenait en réalité d’un compte Pinterest datant de 2021. Malgré cette désillusion, Kobz a persisté et rejeté toute remise en question : “mettez la note en inutile les frere mdrr les fan de michou ont la haine“.
Une obsession récurrente envers les influenceuses
Au-delà de Michou et Elsa, d’autres influenceuses sont régulièrement ciblées. Léna Situations, qui a récemment inauguré son hôtel Mafouf, a été critiquée pour une danse jugée trop proche avec son meilleur ami. De son côté, Chloé Gervais, compagne de Squeezie, a été la cible de remarques sur son passé sentimental, comme si Squeezie devait “tolérer” son historique amoureux. Une tendance qui montre une obsession particulière pour le comportement des femmes.
En plus de diffuser ces théories et attaques, Kobz semble tirer profit de sa notoriété en promouvant une plateforme de streaming illégale sous ses publications les plus virales. Il vante un abonnement à 50 euros par an donnant accès à toutes les chaînes de sport et séries, une offre qui semble à première vue suspecte.
Cette situation pose une question plus large : comment les plateformes sociales réagissent-elles face à ce genre de comportements ? Et pourquoi des utilisateurs peuvent-ils harceler publiquement d’autres personnes sans conséquences ?
La séparation de Michou et Elsa Bois met en lumière une problématique bien plus grave : l’impunité du harcèlement en ligne. Des comptes comme celui de Kobz prospèrent en attisant la haine et en propageant des fake news. Face à cela, de nombreuses voix s’élèvent pour demander une régulation plus stricte des réseaux sociaux et un renforcement des sanctions contre les auteurs de cyberharcèlement.
La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), qui traque les abus des influenceurs, pourrait être amenée à s’intéresser à ces pratiques.
En attendant, Michou et Elsa Bois font partie des nombreuses victimes de cette dérive des réseaux sociaux, qui, sans régulation, continuera de prospérer.