Ce 11 juin marque la sortie tant attendue au cinéma du live action de Dragons. Une nouvelle adaptation du chef-d’œuvre d’animation de DreamWorks, qui s’annonce fidèle à l’univers original tout en proposant une relecture plus réaliste de cette aventure culte. C’est donc le moment idéal pour revenir sur l’héritage laissé par le film d’animation original sorti en 2010, et sur l’ampleur de la franchise qu’il a engendrée.
Une franchise transgénérationnelle
Lors de sa sortie en 2010, Dragons de Dean DeBlois et Chris Sanders (connus pour Lilo & Stitch) impose un ton inattendu dans l’animation grand public. Loin de se reposer sur l’humour ou un casting de stars, le film séduit par la richesse de son univers, la finesse de son récit, et surtout la beauté de ses scènes de vol — encore aujourd’hui saluées pour leur fluidité et leur poésie visuelle.
Inspiré librement du roman jeunesse de Cressida Cowell, publié en 2003, le film prend ses distances avec le ton plus léger du livre pour développer une histoire plus profonde, centrée sur l’amitié entre Harold, un jeune viking marginal, et Krokmou, un dragon blessé.

Le succès critique et commercial du premier film (plus de 495 millions de dollars au box-office) donne naissance à une franchise majeure de DreamWorks. Deux suites verront le jour : en 2014 et 2019, formant une trilogie au ton évolutif et thématiquement ambitieux.
- Le premier film aborde l’acceptation de la différence et la naissance d’une amitié improbable.
- Le deuxième volet, plus sombre, traite de la perte, de l’héritage familial et du passage à l’âge adulte.
- Le dernier chapitre clôt l’histoire avec des thèmes rares dans l’animation : la séparation, la fin d’un cycle et la maturité.
Cette évolution narrative a permis à la saga de mûrir avec son public, touchant à la fois les enfants et les jeunes adultes. La trilogie cumule 1,6 milliard de dollars au box-office mondial.
Un univers étendu
En parallèle des films, Dragons s’est enrichi de nombreuses séries d’animation. Dès 2012, Cavaliers de Beurk voit le jour sur Cartoon Network, puis sur Netflix. Elle est suivie par Par-delà les rives en 2015. Ces productions prolongent l’univers avec de nouveaux personnages, de nouvelles espèces de dragons, et plus de 120 épisodes au total — une rare longévité pour une série dérivée d’un film d’animation.

Ajoutons à cela 12 romans jeunesse écrits par Cressida Cowell, plusieurs jeux vidéo salués par les fans, et de nombreux produits dérivés qui ont contribué à ancrer Dragons comme une référence durable de la pop culture.
Aujourd’hui, Dragons revient sur grand écran dans une version live action, toujours sous la direction de Dean DeBlois. Ce nouveau chapitre promet de revisiter l’histoire fondatrice tout en conservant l’essence émotionnelle et visuelle qui a fait le succès de la trilogie animée. Les premiers retours presse sont encourageants, saluant notamment la fidélité à l’univers original.
Enfin, impossible de parler de Dragons sans mentionner la bande originale épique de John Powell, dont les compositions ont profondément marqué les spectateurs depuis 2010. Avec ce retour en salles, c’est l’occasion parfaite de (re)découvrir une saga qui allie spectacle, émotion et poésie comme peu d’autres dans le monde de l’animation.
Le live action de Dragons est en salles dès aujourd’hui. Une belle occasion de replonger dans cette aventure inoubliable, ou de la découvrir pour la première fois.