Le 17 janvier dernier, Chloé Gervais, créatrice de contenu et co-présentatrice du podcast Hot Girls Only, a déposé une plainte pour cyberharcèlement. Cette plainte, déposée contre X, vise en particulier un compte bien connu sur X/Twitter : KobzDetaille.
Un compte accusé de harcèlement systématique

Depuis plusieurs mois, KobzDetaille est accusé d’orchestrer de véritables campagnes de harcèlement contre des créatrices et créateurs de contenu. Suivi par près de 40 000 personnes, ce compte se spécialise dans la diffusion de fausses informations, l’incitation à la haine et l’attaque systématique de la vie privée des influenceurs. Parmi les personnalités ciblées figurent non seulement Chloé Gervais, mais aussi Elsa Bois, Michou, SEB, Squeezie, Léna Situations ou encore SHAY.
Le parquet de Paris a confirmé que la plainte de Chloé Gervais a bien été enregistrée. L’affaire a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes. Squeezie, autre figure majeure de YouTube, a également porté plainte pour des faits similaires.
La réaction de KobzDetaille
Suite à ces dépôts de plainte, KobzDetaille a rapidement réagi sur Twitter, affirmant : “Je ne savais pas que donner son avis était répréhensible…“. Cependant, Chloé Gervais et d’autres rappellent que ce n’est pas une simple prise de position, mais bien du cyberharcèlement.
Dans la foulée, KobzDetaille a lancé une cagnotte en ligne dans le but de récolter 30 000 euros pour couvrir ses frais d’avocat. Une initiative largement critiquée, d’autant plus que les personnes sans ressources peuvent bénéficier d’un avocat commis d’office. KobzDetaille s’est par la suite vu sa cagnotte fermée suite à “une vague de signalement injuste“. Il en a alors relancé une autre sur leetchi.

Le cyberharcèlement est un délit puni par la loi, avec des peines pouvant aller jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. En portant plainte, Chloé Gervais adresse un message clair : la célébrité ou l’anonymat sur les réseaux sociaux ne doivent pas servir de prétexte à l’impunité.
Cette affaire relance le débat sur les dérives des réseaux sociaux et la nécessité de mieux encadrer ces comportements toxiques. Aujourd’hui, nul n’est intouchable, ni celles et ceux qui subissent la haine, ni celles et ceux qui la propagent.