La franchise Hitman, pilier de l’histoire du jeu vidéo, continue de marquer les esprits. Récemment, Hitman : World of Assassination a franchi le cap impressionnant de 75 millions de joueurs. Un chiffre colossal qui témoigne de l’attrait durable de la série. Certes, le jeu a souvent été proposé gratuitement via des plateformes comme l’Epic Games Store ou des abonnements tels que le Xbox Game Pass. Mais ce succès n’est pas uniquement lié à sa disponibilité.
Une formule éprouvée et addictive
Si la saga Hitman s’est imposée, c’est grâce à un concept solide et un gameplay précis. Depuis ses débuts avec Hitman : Codename 47 en 2000, développé par le studio danois IO Interactive, la franchise a misé sur l’infiltration, la stratégie et une grande liberté d’approche. Le joueur incarne l’Agent 47, un tueur à gages au crâne rasé et au code-barres tatoué, chargé d’éliminer des cibles dans des missions ouvertes où chaque choix compte.
Ce qui distingue Hitman, c’est la créativité qu’il encourage. Les joueurs peuvent opter pour des déguisements, simuler des accidents, ou encore utiliser des poisons pour remplir leurs objectifs. Chaque mission devient un véritable puzzle à résoudre, offrant une rejouabilité exceptionnelle.
Si Hitman reste une référence aujourd’hui, c’est aussi grâce à sa communauté dynamique. Les joueurs partagent leurs stratégies les plus audacieuses, des éliminations improbables, ou encore des speedruns impressionnants. Cette interaction entre IO Interactive et les fans a permis d’intégrer des éléments populaires, comme les Contracts, des missions personnalisées créées par la communauté elle-même.
Une saga avec des hauts et des bas
Malgré ses succès, la franchise n’a pas été exempte de critiques. Hitman : Absolution en 2012, par exemple, a déçu une partie des fans en raison de son approche trop linéaire, jugée peu fidèle à l’ADN de la série. Cependant, IO Interactive a su redresser la barre avec la trilogie World of Assassination, acclamée pour la richesse de ses environnements et son gameplay ouvert.
La réputation de Hitman n’a toutefois pas été épargnée par des incursions malheureuses au cinéma. Les deux adaptations, Hitman (2007) avec Timothy Olyphant et Hitman : Agent 47 (2015) avec Rupert Friend, ont largement déçu. Entre scénarios bancals, interprétations discutables et manque de respect envers l’esprit du jeu, ces films n’ont pas convaincu les fans ni les critiques.
Avec un mélange unique de stratégie, de créativité et de fun, Hitman demeure une licence incontournable. Pour ceux qui n’ont pas encore plongé dans cet univers, il n’est jamais trop tard pour découvrir ce que signifie vraiment « penser comme un assassin ».