Nintendo frappe fort cette année avec le grand retour de l’un de ses héros emblématiques : Donkey Kong. Plus de dix ans après Tropical Freeze, le célèbre gorille revient enfin dans une toute nouvelle aventure solo avec Donkey Kong Bananza. Ce titre exclusif à la Switch 2 se dévoile comme le premier véritable jeu de plateforme 3D de la nouvelle console, pensé dès sa conception pour exploiter pleinement les capacités techniques de la machine.
Exploration, destruction et transformations
L’histoire débute sur l’île Lingot, frappée par une étrange tempête de bananes dorées. Intrigué par ce phénomène, Donkey Kong se lance à l’aventure, mais se retrouve rapidement aspiré dans les profondeurs de la planète. C’est là qu’il croise Pauline (bien connue des joueurs de Super Mario Odyssey) ici rajeunie, doublée intégralement et dotée de mécaniques de gameplay inédites. Ensemble, ils vont devoir remonter à la surface et contrecarrer les plans de la mystérieuse organisation Void Company, composée de Grumpy Kong, Poppy Kong et Void Kong, qui menace de déclencher un cataclysme souterrain.
Donkey Kong Bananza s’annonce comme un jeu d’action/plateforme ambitieux, articulé autour de trois piliers principaux : l’exploration, la destruction de l’environnement, et les transformations.
L’univers est structuré en plusieurs couches souterraines, chacune correspondant à un biome unique (temples, cavernes gelées, jungles…). Certains éléments du décor sont semi-destructibles : des parois peuvent être brisées pour révéler des passages secrets, des coffres ou encore des mécanismes dissimulés.
Donkey Kong bénéficie d’une grande liberté de mouvement, avec la possibilité de courir, glisser, frapper, rebondir sur les murs ou enchaîner les dashs. Il peut également se transformer grâce aux chansons de Pauline. Trois transformations sont déjà confirmées : Bananza Kong, pour maximiser les destructions, Bananza Zèbre, pour marcher sur l’eau et Bananza Autruche, pour planer dans les airs.
Une dimension coopérative et accessible
En plus de l’aventure solo, Bananza propose une expérience en coopération. Un deuxième joueur peut incarner Pauline en soutien, en visant des objets ou en déclenchant des attaques musicales, dans un système qui évoque celui de Super Mario Galaxy, mais réinventé pour la Switch 2.
Un mode assistance est également prévu pour les débutants, avec des ennemis moins dangereux et une aide à la navigation si l’on se perd dans les profondeurs du jeu.
Les fans de la première heure seront ravis de retrouver plusieurs personnages emblématiques comme Cranky Kong, Rambi le rhinocéros, ainsi que Diddy et Dixie, présents dans un mini-jeu annexe. L’aspect collection est aussi au cœur du jeu : cristaux à récolter pour débloquer des capacités, objets cachés, costumes variés, et une foule de mini-jeux viendront enrichir l’expérience.
Attendu pour le 17 juillet, Donkey Kong Bananza s’annonce comme bien plus qu’un simple retour : c’est une refonte totale de la licence. En combinant héritage, ADN Nintendo et innovations techniques, le jeu pourrait bien relancer la saga Donkey Kong et constituer une excellente vitrine pour la Switch 2. Pour les fans comme pour les nouveaux venus, il s’agit sans doute du premier grand rendez-vous vidéoludique de la console.
