La saga Demon Slayer entre dans sa dernière ligne droite avec La Forteresse Infinie, premier volet d’une trilogie de films qui scellera le destin de Tanjirô, Nezuko et leurs compagnons.
Entre drame et intensité
Le scénario de ce premier film, démarre immédiatement après l’arc de l’entraînement des Piliers. Les chasseurs de démons se retrouvent happés dans la Forteresse Infinie, repaire labyrinthique de l’antagoniste Muzan Kibutsuji, maître absolu des démons. C’est ici que se joue l’affrontement final : pour sauver l’humanité, ils doivent abattre leur adversaire le plus redoutable.

Sous la direction de Haruo Sotozaki, le film déploie une mise en scène visuellement somptueuse. Comme la série, il alterne entre moments de respiration et combats spectaculaires. L’accent est mis sur le passé de plusieurs personnages, parfois à travers des des histoires tragiques. Contrairement aux arcs précédents, l’humour est quasi absent : cette fois, la tension dramatique est à son comble et les pertes s’annoncent inévitables.
Malgré une durée de 2h30, le film ne souffre d’aucune longueur. Les affrontements s’enchaînent, chacun mettant en avant des chasseurs différents face aux redoutables Lunes Supérieures. Le montage alterne entre les combats, donnant au récit une dynamique sans relâche.
Une réalisation remarquable
Le travail visuel sur ce film est magistral. Les techniques des pourfendeurs de démons prennent une dimension grandiose sur grand écran, renforcées par des décors aussi sombres que sublimes. La bande originale, quant à elle, soutient avec puissance l’émotion des affrontements et les instants de perte, créant une ambiance particulièrement immersive.
Labyrinthe mouvant aux multiples salles, la Forteresse Infinie devient bien plus qu’un décor : elle est le terrain de jeu parfait pour un final titanesque, presque une entité qui enferme chasseurs et démons dans une lutte sans échappatoire.

Ce premier film pose les bases d’une conclusion grandiose. Il se concentre sur certains personnages, laissant entendre que les suivants mettront en lumière d’autres de leurs compagnons. L’équilibre entre action, émotion et révélation est atteint, rendant l’expérience captivante de bout en bout.
La Forteresse Infinie est un spectacle intense, à la fois beau et brutal, qui annonce une trilogie finale à la hauteur des attentes. Impossible de bouder son plaisir face à une proposition visuelle et narrative de cette envergure.