X-Men: Dark Phoenix est probablement le film qui m’a le plus déçu dans la franchise. Après un premier essai raté avec X-Men: L’Affrontement Final en 2006, j’avais bon espoir que cette seconde adaptation de la saga du Phénix Noir soit à la hauteur des attentes. Malheureusement, ce n’est pas le cas.
Rien ne va plus
Le film, réalisé par Simon Kinberg, s’attaque à l’une des histoires les plus emblématiques des X-Men, celle de Jean Grey (Sophie Turner) et de son pouvoir incontrôlable du Phénix. Bien que Turner livre une performance sincère, elle est plombée par un scénario peu inspiré et des dialogues souvent maladroits. L’évolution de Jean vers le côté obscur est précipitée et manque de développement, rendant difficile pour le public de s’investir émotionnellement dans son parcours.
Le principal problème de Dark Phoenix réside dans sa narration confuse et son manque de direction claire. Les personnages secondaires sont sous-utilisés, et même les scènes d’action ne parviennent pas à sauver le film de l’ennui. Les enjeux ne sont jamais véritablement ressentis, et le film échoue à capter la gravité de la situation, contrairement aux comics d’origine.
Certes, il y a quelques moments visuellement intéressants, et la bande-son de Hans Zimmer ajoute une certaine intensité, mais cela ne suffit pas à compenser les lacunes d’un film qui semble bâclé et sans âme. En somme, X-Men: Dark Phoenix est un point bas pour la franchise et laisse un goût amer de potentiel gâché.