X-Men: Apocalypse a été pour moi une expérience mitigée. En tant que fan de l’univers X-Men, j’attendais avec impatience l’arrivée de l’un des méchants les plus emblématiques des comics : Apocalypse. Malheureusement, le film, réalisé à nouveau par Bryan Singer, n’a pas su exploiter pleinement le potentiel de ce personnage.
Une proposition bancale
L’intrigue suit l’éveil d’Apocalypse, le premier mutant, qui se réveille après des millénaires pour conquérir le monde avec ses quatre cavaliers. Si l’idée de base est intéressante, son exécution laisse à désirer. Le personnage d’Apocalypse, joué par Oscar Isaac, est sous-exploité et ne représente pas vraiment la menace véritable qu’on attendrait d’un tel antagoniste. Ses motivations sont floues, et son plan pour la domination mondiale ne semble jamais vraiment menaçant.
Côté positif, le film offre quelques bonnes performances, notamment Michael Fassbender, dont le Magneto traverse une tragédie personnelle qui ajoute une dimension humaine à ce personnage complexe. James McAvoy est toujours convaincant en Charles Xavier, et la jeune équipe de mutants, incluant Cyclope, Jean Grey et Nightcrawler, apporte un vent de fraîcheur.
Les effets spéciaux sont globalement réussis, mais certaines séquences d’action manquent de clarté et semblent surchargées. Il y a aussi une tendance à trop s’appuyer sur le spectacle visuel au détriment d’une narration cohérente et captivante. En fin de compte, X-Men: Apocalypse souffre d’un script faible et d’un méchant mal exploité, ce qui en fait un film divertissant mais loin d’être mémorable.