Hier, Sony a dévoilé une nouvelle bande annonce : celle de Venom 3. Prévu pour une sortie en salle le 30 octobre prochain, ce troisième volet de la saga Venom n’était pas particulièrement attendu par les fans. En effet, malgré des critiques souvent négatives, certains films continuent de se voir accorder des suites. Pourquoi cela ?
Les films Venom : critiqués mais rentables !
Hier, sans crier gare, Sony Pictures a dévoilé la bande annonce de “Venom 3: The Last Dance“. Ce film marquera la fin de la trilogie initiée en 2018 avec le premier film Venom. Après trois ans sans nouvelles du symbiote depuis “Venom 2: Let There Be Carnage“, les fans s’étaient pour la plupart résignés à son absence.
Les films Venom réalisés par Sony Pictures sont un cas particulier dans le monde du cinéma. Contrairement à d’autres films de l’univers Sony (comme Morbius ou Madame Web), Venom est la seule franchise à avoir eu droit à une suite, allant même jusqu’à atteindre la Trilogie. Pourtant, les critiques ont été largement mitigées…
Sur le site Rotten Tomatoes, “Venom” n’a obtenu que 30% de critiques positives, un score particulièrement bas. Or, malgré ces avis négatifs, “Venom” a rapporté 856,1 millions de dollars au box-office mondial. Ce succès financier a clairement motivé Sony à poursuivre la franchise.
Le deuxième opus, “Venom 2: Let There Be Carnage“, sorti en 2021, a suivi le même schéma : critiqué par la presse, mais néanmoins rentable, avec 506,9 millions de dollars de recettes.
La rentabilité avant tout
Ces chiffres illustrent bien pourquoi certains films continuent d’avoir des suites malgré des retours négatifs. Pour les studios, la rentabilité est un facteur clé. Un film qui génère des profits, même si les critiques ne sont pas favorables, a plus de chances de se voir accorder une suite. En plus des profits, plusieurs autres facteurs peuvent influencer la décision de produire des suites :
- La fanbase : Une base de fans fidèles peut garantir un succès commercial, indépendamment des critiques.
- Les contrats : Certains accords incluent des engagements pour plusieurs films, impliquant des acteurs, des réalisateurs ou des franchises, obligeant les studios à produire des suites.
L’exemple de la trilogie Venom n’est pas isolé. La dernière trilogie Star Wars (épisodes 7, 8 et 9) a également été critiquée, mais a connu un succès commercial retentissant : Star Wars 7 ayant rapporté 2 milliards de dollars, Star Wars 8, 1,3 milliard, et Star Wars 9, 1 milliard.
La bonne nouvelle pour les fans et les critiques, c’est que “Venom 3: The Last Dance” devrait clore cette trilogie. En attendant sa sortie, la bande annonce laisse entrevoir un spectacle fidèle aux deux premiers films : critiqué par certains, mais néanmoins attendu pour son potentiel financier.