Squeezie refuse des projets à la télé ?!

Le monde du divertissement évolue rapidement, et les frontières entre la télévision traditionnelle et la nouvelle génération de vidéastes sur Internet s’estompent de plus en plus. Récemment, le célèbre YouTubeur français Squeezie a suscité l’attention en exprimant son point de vue sur cette transition dans une interview accordée à Télérama. Dans cet article, nous allons décrypter les raisons derrière sa décision de refuser des projets à la télévision et examiner l’impact de cette évolution sur le paysage médiatique.

Dans l’interview accordée à Télérama, Squeezie, qui est considéré comme le YouTubeur numéro un en France, revient sur ses 12 années de présence sur la plateforme de vidéos en ligne. Il discute de son parcours, de ses opportunités, de son passage chez Webedia, ainsi que de ses entreprises. Cette interview offre un aperçu complet de son parcours et de sa perspective sur l’industrie du divertissement.

La TV et Internet : mauvais ménage

Cependant, l’élément le plus marquant de cette interview est la critique sévère de Squeezie envers la télévision traditionnelle. Il affirme que les gens cherchent sur YouTube des formats similaires à ceux de la télévision d’il y a dix ans, mais avec une touche « new gen », plus authentique et sans public qui applaudit dès qu’il y a une blague. Il estime que la télévision a échoué à se réinventer, illustrant son point de vue en mentionnant la longue durée de vie de certaines émissions, comme Koh-Lanta, et le manque de vision dans l’industrie télévisuelle.

Pour comprendre cette relation complexe entre Internet et la télévision, il est utile de remonter dans le passé. En 2014, une émission de Canal+ animée par Antoine de Caunes s’est attirée les foudres des gamers et des consommateurs de contenus en ligne en critiquant Twitch, une plateforme de streaming populaire. Cette controverse illustre les tensions entre les deux médias.

Un autre exemple notable de cette relation ambiguë entre la télévision et Internet remonte à 2017, lorsque Squeezie a été invité chez Thierry Ardisson pour présenter son dernier livre. L’interview s’est avérée condescendante, marquant un tournant dans la carrière de Squeezie sur le petit écran. Bien qu’il reste méfiant envers la télévision, il ne nourrit pas de rancune envers elle.

Squeezie et la télévision, deux univers incompatibles

Dans l’interview à Télérama, Squeezie confirme son désintérêt pour la télévision en déclarant qu’il déteste son « emballage télé bizarre » et préfère les opportunités offertes par des plateformes telles qu’Amazon et Netflix, où des projets plus novateurs peuvent voir le jour. Son principal reproche envers la télévision réside dans son manque d’authenticité et son utilisation de scripts et de codes qui, selon lui, manquent de charme.

Malgré cela, Squeezie a réussi à intéresser les médias traditionnels lors de ses projets, comme le GP Explorer, et a encouragé sa communauté à ne pas traiter la télévision de la même manière que celle-ci l’a traité. Il reconnaît que la télévision ne correspond pas à sa vision du divertissement.

Un mariage pas impossible pour tout le monde !

Cependant, malgré l’opposition apparente entre les deux médias, il est important de noter que de nombreux créateurs de contenu sur Internet s’inspirent toujours des formats télévisés. Cette transition de la télévision vers Internet est naturelle, avec des créateurs reprenant des concepts télévisés pour les moderniser et y ajouter une touche d’interaction avec leur public, ce qui rend le contenu plus accessible aux nouvelles générations.

En fin de compte, la « polémique » entre la télévision et Internet n’a plus lieu d’être en 2023. Les deux médias coexistent en offrant des expériences de divertissement différentes mais complémentaires. Tandis que la télévision traditionnelle peut sembler peiner à se renouveler, YouTube et Internet offrent plus de choix et de liberté créative. Cette évolution permet aux créateurs de revisiter ce qui fonctionne à la télévision, de le moderniser et d’ajouter une dimension humaine grâce à l’interaction avec le public, ce qui rend le contenu plus attrayant pour les nouvelles générations.